Arthur LEHNING
Personnages célèbres
LUDOVIC SFORZA, dit LE MORE (1451-1508)
 
Fils cadet de François Sforza, Ludovic le More (le surnom lui vient moins de son teint basané que de sa prudence que symbolisait chez les Anciens la mûre, en grec to moron) profite de la régence de Bonne de Savoie, après l'assassinat du duc Galéas-Marie (1476), pour s'emparer des rênes du pouvoir au nom de son neveu Jean-Galéas.
 
Patient, calculateur, cruel et rusé, protégeant les artistes et les savants, ayant plus de goût pour les intrigues que pour les armes, Ludovic Sforza, s'il fit de Milan l'une des plus brillantes cours d'Europe, livra l'Italie aux armées étrangères.
 
Après s'être débarrassé du sévère ministre Cicco Simonetta, il assure son pouvoir par une habile politique d'alliances entre les Sforza et les principales dynasties d'Europe. Il relègue Jean-Galéas dans une vie de faste et d'apparat jusqu'en 1494 où il se fait reconnaître comme duc de Milan par l'empereur Maximilien ; il porte le titre dès la disparition de Jean-Galéas, à laquelle on le suspecte de n'avoir point été étranger. Il favorise la transformation de Milan, attire Bramante et Léonard de Vinci, des poètes et des humanistes, suscite une vie de cour éclatante au château des SforzaChâteau Sforza, Milan. Il s'intéresse à l'exploitation des mines et aux cultures nouvelles du riz et du mûrier.
 
Les déboires lui viennent de sa politique extérieure. Menacé par l'expansion des cantons suisses au nord, par celle de Venise à l'est, il appelle Charles VIII en Italie, à propos des affaires de Naples, puis se détourne du roi de France dès que celui-ci est arrivé à ses fins.
 
À l'avènement de Louis XII qui se réclame de sa grand-mère Valentine Visconti pour le Milanais, il se retrouve seul, face aux Français. Vaincu, il se réfugie auprès de Maximilien, réussit à rentrer à Milan en 1500 ; mais, prisonnier des Français, il termine sa vie dans la solitude du château de Loches (1508).
 
Sources : Encyclopaedia Universalis
Arthur LEHNING ( 1899-2000)
 
Naissance le 23 octobre 1899 à Utrecht (Pays-Bas) de parents allemands.
 
Il étudie l'économie à Rotterdam et l'histoire à Berlin. Fréquentant les milieux révolutionnaires qui refusent la guerre puis l'étatisme bolchevique, il participe à la fondation de la Freie Arbeiter Union Deutschland (FAUD), organisation anarcho-syndicaliste qui adhère à Berlin, le 25 décembre 1922, à la nouvelle Association internationale des travailleurs (AIT) antiautoritaire.
 
Son action ne se limite pas à la lutte politique, il occupe également la scène artistique et littéraire en participant au mouvement Bauhaus. En janvier 1927, il crée la revue i10 rédigé en quatre langues (hollandais, allemand, anglais et français) qui comptera parmi ses collaborateurs de nombreux artistes et intellectuels. Pour lui, seule une révolution de la vie dans sa globalité pourra permettre d'édifier une société antiautoritaire.
Secrétaire de l'AIT de 1933 à 1936, il se rend à plusieurs reprises dans l'Espagne révolutionnaire et en particulier en Catalogne. Face à la montée du nazisme, il prône la grève générale. Après avoir prononcé un ultime discours, le 17 février 1933, entre la prise du pouvoir par les hitlériens et l'incendie du Reichstag, il se réfugie aux Pays-Bas.
 
En 1935, à Amsterdam, il est l'un des fondateurs de l'Institut international d'histoire sociale (IIHS) qui deviendra un important centre de documentation. Les menaces de guerre obligent pour l'heure l'institut à transférer (dès mars 1939) une partie des archives à Oxford (Grande-Bretagne).
 
A la fin de son internement, Arthur Lehning entreprend de mettre en place cette filiale. En même temps, il travaille dans la section néerlandaise de la BBC et sert de correspondant de guerre à Londres.
Après la guerre en 1945, il retourne à Amsterdam et retrouve l'IIHS dévalisé par les troupes d'occupation nazies.
En 1952, il se rend en Indonésie et crée à Jakarta une bibliothèque d'économie, de politique et d'histoire sociale avec les quinze mille ouvrages réunis par ses soins à travers toute l'Europe. Il enseigne à l'université de Jakarta entre 1954 et 1957.
De retour à Amsterdam, il publie à partir de 1961 huit volumes des archives Bakounine dont il était responsable à l'IIHS.
En 1963, il reçoit le prix du Jan Campert-stichting
En 1973, il est nommé doctorat honoris causa de l'Université d'Amsterdam
En 1992,  il reçoit le "Gouden Ganzenveer "
Sa bibliographie fait état de plus de six cents titres, la plupart en néerlandais et en allemand, et il n'a de cesse de réaffirmer ses aspirations libertaires en appellant à la désobéissance civile pour activer l'avènement d'une société sans classe ni Etat.
 
Honoré pour son œuvre complète du prix PC Hooft, la plus haute distinction littéraire néerlandaise, à l'occasion de son centenaire, il meurt le 1er janvier 2000 à Lys-Saint-Georges (Indre, France) où il s'était retiré avec sa compagne Toke Van Helmond.
Sources : anarlivres.free.fr
 
   
  
 
Ludovic SFORZA
Le donjon de Lys-Saint-Georges a abrité durant quelques années le duc de Milan, Ludovic Sforza, fait prisonnier par le roi de France, Louis XII, en 1500 au cours des guerres d'Italie.
 
Louis XII l'avait confié à Gilbert Bertrand, alors propriétaire du château qui était son compagnon d'armes, son grand chambellan et qu'il avait aussi nommé gouverneur du Berry.
 
Le prisonnier avait une détention assez douce (il pouvait sortir dans le village, la journée).
Mais, l'ayant trouvé un jour caché sous une charrette de foin, on le transféra au donjon de Loches où il mourut en 1508.
Arthur LEHNING a vécu à LYS-ST-GEORGES pendant environ 30 ans.
 
Il est décédé le 1er janvier 2000 à 100 ans, son épouse habite toujours au PLESSIS.
 
Il a reçu en Juin 1999, le prix littéraire le plus important des Pays-Bas :  le prix "PC Hooftprijs". A  la salle des fêtes de Lys-Saint-Georges, une cérémonie lui a été organisée en son honneur par la municipalité.
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